Scène banale de la vie quotidienne.
Jour de semaine, 14.30 hrs. Nath est devant la bâtiment
de son immeuble en train de griller sa clope (paaas bien je sais !)
Deux personnes s’avancent vers elle. L’un est encore un
jeune homme (dans la vingtaine) et l’autre déjà d’âge mûr (cinquantaine bien
tassée). Ce sont des employés de la ville, en charge de distribuer ces petits
papiers si mignon que tout le monde adore recevoir quand on revient à sa
voiture. Bref, rien que du bonheur.
L’un des deux (devinez lequel ?) s’approche de
Mademoiselle Nath.
_ Excusez-moi mademoiselle mais vous savez ce qu’il y a
dans ce bâtiment ?
Pour la petite info, je travaille dans le centre de
Bruxelles dans un bâtiment regroupant à la fois des institutions financières,
d’état mais aussi diverses sociétés qui ne partagent rien en dehors dudit
bâtiment.
_ Bien entendu monsieur (t’as vu ? moi
gentille ! un exploit), vous avez la société Nanana, la boîte
Machin-Truc-Chose le….
_ Ah bon ? (genre vas-y que je te coupe la parole
hein !) Il n’y a pas d’usine de jolie fille ?
Là, j’avoue que je ne m’attendais pas à une approche
aussi minable. J’en suis restée paf. Tant et si bien que je n’ai rien su dire.
_ Non parce que vous avez beaucoup de classe
mademoiselle, on le voit dans vos yeux, vous êtes vraiment jolie (et vas-y
qu’en plus que te rajoute un couche) et je n’ai pas pu m’empêcher de vous
remarquer et…
Finalement j’ai été sauvée par le plus âgé des deux, qui,
quelques mètres plus loin, laissait une petite note agréable à l’un de mes
collègues. Quand il a crié « Aziz, t’arrête de draguer on a du
boulot », l’autre a gentiment lâché mes basques et s’est remis au taf.
Tout le temps que cette scène irréaliste aura duré (soit
environ 6 min), je suis restée silencieuse, le fixant droit dans les yeux et le
voyant peu à peu perdre de sa superbe. Il ne doit pas avoir l’habitude qu’une
fille reste immobile et ne réagisse pas (ni en positif, ni en négatif) à un tel
charabia. C’est pourtant ce que j’ai fait. Toute autre réaction selon moi
aurait été apporter de l’eau à son moulin.
Alors, voilà, j’en avais déjà connu des plan drague super
foireux, mais là, entre celui-là et celui qui traite mon père de voleur, je
crois qu’on a gagné le pompom !
Celui qui, finalement, aura le plus apprécié cette
histoire c’est l’homme qui s’est écroulé de rire au soir quand je lui ai
raconté cette triste histoire.
Subtilité quand tu nous tiens…
Ah ah ah, celle la d'accroche est juste énorme ! Je ne sais pas comment tu as fait pour ne pas éclater de rire !
RépondreSupprimerC'est rigolo quand même non?
RépondreSupprimerGros bisous
Coucou !
RépondreSupprimerJe découvre ton blog et il est vraiment chouette !
Je viens de lancer le mien, n'hésite pas à venir jeter un oeil : super-fille-cielle.fr
A bientôt !
Audrey