Away (again)

Coucou mes lapinous !
Je vais malheureusement être absente encore quelques temps pour cause d'hospitalisation.
Je pense fort à vous !
Mille gros bisous

Un pélerinage

C'est un voyage autant attendu que redouté. Comme dans la chanson "Vuelvo al sur" de Gotan Project... con my deseo, con mi temor

Il y a des années, je suis partie de ma région. Au moment de monter dans l'avion, j'ai regardé tout autour de moi. Je voulais garder dans ma mémoire ces dernières images avant de passer la porte d'embarquement et de m'envoler loin.

J'ai souvent pensé y retourner, mais jamais je n'ai eu le courage de mettre en route toutes les démarches. Alors quand on l'a fait pour moi, pour me montrer qu'on m'aime, j'ai été prise à la fois d'une énorme reconnaissance et d'une grande angoisse. Du genre qui te lâche des tonnes de papillons dans l'estomac...

Depuis je passe de moments d'anticipations heureuses ( je vais voir ça, et ça et encore ça....) et d'autres plus stressantes ( et si je le/la croise ?!?!?!)

Ce sont surtout des endroits que je veux revoir, des places sur lesquelles j'irai me recueillir, des lieux où je revivrais mes souvenirs. Comme mon cocon, endroit rien qu'à moi où j'allais me réfugier ado quand j'avais un chagrin. Cette fois je ne serai pas seule. Je veux partager ceci avec la personne qui compte le plus pour moi au monde. Comme si de se retrouver dans cet endroit à deux lui permettait de savoir complètement et totalement qui est cette femme qui vit avec lui...

Le prunier où on a grimpé quand on était gosse, mes anciennes collègues, les paninis au bord de la mer et surtout, surtout mes glaces à la crème brûlée.

Je vais m'assoir face à la mer et fermer les yeux pour me concentrer sur le bruit du ressac. Je vais laisser la chaleur du soleil m'envelopper. Quand j'aurai un peu trop chaud, je sortirais mon appareil photo pour essayer de photographier quelques coquillages, de prendre les reflets du soleil dans l'écume des vagues et les figures acrobatiques des surfeurs.

Bref, je m'en vais en pélerinage...

Mon shampoing est merveilleux ( et mes cheveux aussi)

Depuis le temps qu'on se connait lecteur, tu as deviné qu'en matière de soin capillaire j'ai la volonté d'une moule asthmatique, coincée à marrée basse

Tu ne seras donc pas étonné si je t’annonce que j’ai encore craqué au rayon soins capillaire de mon supermarché.

Cette fois ci, mon œil a été irrépressiblement attiré par un beau flacon : dans des tons chauds une belle fleur orientale qui apparaît par transparence…. Quand j’ai ouvert le capuchon pour sentir l’odeur (oui, je ne peux pas acheter si je n’ai pas d’abord senti le parfum, ça évite des catas) j’ai, de suite, craqué pour cette senteur orientale mêlant l’huile d’argan et le camélia.


Concrètement, qu’est ce qu’il a dans le ventre ?
La texture est douce et surtout mousse beaucoup. J’ai été surprise la première fois. Attention donc à l’utiliser avec parcimonie.

Au bout de 4-5 shampooings, j’ai noté une nette amélioration de mes pointes. Et tout cela sans re-graisser mes racines. C’est le gros reproche que j’avais fait à Schwartzkopf, qui me laissait une masse poisseuse sur le cuir chevelu. Ici, au contraire, mes racines respirent et ça fait du bien.


Emballée par le shampooing, j’ai aussi craqué pour le masque, étape hebdomadaire obligatoire. Je ne cacherai pas qu’il me tarde d’avoir fini mon ancien pour pouvoir essayer celui-là.


Alors quoi ?
Bah, pour moi c’est un coup de cœur. Je suis partisane de changer de shampooing à chaque flacon, mais c’est certain, je n’en ai pas fini avec ce shampooing merveilleux !

Prix : environ 4 euros

La bonne blague

Premier jour des soldes. Je décide d'aller affronter les cohortes d'acheteuses compulsives. "Ça va te faire du bien de sortir" m'a dit l'homme ce matin.
Mouais, il a peut être raison.

Arrivée sur le parking du centre commercial c'est déjà la guerre pour une place. Mais bon, j'ai pas fait tout ce matin pour rien. Je finis par trouver une place et me gare.

Et c'est ici que les athéniens s'empoignèrent. Ah non, pardon, pas les athéniens. Les filles. Athéniennes peut être ?

Bref, la musique est à fond. Boum boum, on ne s'entend même pas réfléchir. Je regarde un portant marqué 50 %.  Des robes. Et si je m'en offrais une belle ? Framboise écrasée, j'adore. Euhhhh 50 eur et seulement 10% de remise ? Sans doute une cliente indélicate l'aura mal reposée. Mais après plus de recherche ce sont TOUTES les robes du portant qui sont à ce prix et cette démarque... euuuhhh ?

Changement de boutique. Cette fois pas de problème de démarque : le magasin va fermer pour travaux et tout est à 60%. Bon deal non ?
Je regarde un peu plus avant les top. Une fois encore y'a de la couleur au programme. Après avoir farfouillé et non sans avoir été bousculée car les rayons sont taille 36, je finis par trouver mon bonheur. Et là, bizarrement, je vois que le prix, collé avec une étiquette, se décolle. Il y a quelque chose de marqué dessous. On dirait un autre prix, mais 70% moins cher celui-là.
J'ai la désagréable sensation d'être prise pour un pigeon sur le coup....

Je repose tout ce que j'avais prix.
On ne m'y prendra plus !

Satané réchauffement climatique !

Et sinon il paraît que c'est l'été

C'est ce que mon calendrier me dit.
Mais quand je regarde dehors, il me semble qu'il a un peu du mal le calendrier.

Après un printemps qui va rester dans nos mémoires de part son climat pourri, on est passé à un été mousson : des pluies, des pluies,et encore des pluies...

Cette semaine, au réveil j'ai eu la curieuse idée de regarder par la fenêtre. Devant moi il y avait une brume fine mais tenace qui montait du ciel. La pluie était tombée toute la nuit et avec la chaleur montant du sol, les fines goutelettes s'étaient condensées. Cette brume a persisté toute la mâtinée. En plissant un peu les yeux, avec toute cette verdure et cette humidité, on se serait cru en Thaïlande durant les moussons. Finalement, le sari sera peut être à la mode d'ici quelques semaines !

Finalement, personne ne s'en sort bien avec ce fichu réchauffement climatique. Les européens sont sous les eaux, les américains sous les tornades, les laponiens sous la canicule...