mercredi 9 mai 2012

Apprendre à renoncer


Quand j’étais petite (oh là là, ça commence mal….) je voulais être Laborantine. Des heures passées dans la salle d’attente du Labo m’avaient donné le goût des analyses et j’avais envie de m’orienter vers les tubes à essai et les boîtes de Petry. Non, sans rire, bien avant le boum des séries type « Les Experts» ça me branchait à mort.
Et puis, arrive le lycée et surtout la terminale. Jusque-là tout s’était bien passé et mon parcours était nickel. Mais un mois de cours ratés (en spé maths) et là c’est la cata : je ne saurais pas continuer sauf en envisageant un redoublement. Pour moi le redoublement c’est un gros mot, un synonyme d’échec, peut importe les raisons. Je sais que pour beaucoup c’est une chance en plus mais je n’arrivais pas à m’y faire. Alors, virage à 180 degrés et me voilà en littéraire option Art…. ( pour info j'ai quand même fini par avoir mon bac du premier coup et avec Mention Bien, c'est pas si terrible finalement)

Bref, tout ça pour en venir au point de mon post du jour : savoir quand on doit laisser tomber !
Se fixer des objectifs est primordial et permet d’avancer. Mais certaines fois il est bon de se poser LA question : « le jeu en vaut-il la chandelle ? » Si l’objectif fixé coûte trop cher à atteindre est-ce vraiment nécessaire ?
Abandonner n’est jamais marrant, on se pose plein de questions, on revient 15 fois sur sa décision et l’idée qu’on se plante nous taraude. Certaines personnes que j’ai côtoyées prenaient une décision et savais s’y tenir sans regarder en arrière. Mais pour être honnête je ne crois pas que ce soit le cas de la majorité (ou alors certains sont de beau menteurs !)

Alors comment savoir quand on doit laisser tomber ?

Primo : si les objectifs que l’on s’est fixé ont des conséquences fâcheuses : tu as décidé de t’investir à fond dans ton boulot et de livrer ce fichu dossier à la fin de la semaine mais du coup tu rates l’anniversaire de ton meilleur pote. Et si pour une fois tu prenais un marge et que tu rendais ton travail un jour plus tard ? Non seulement tu auras les idées fraîches pour travailler sur le dossier après t’être aéré la tête mais en plus ton meilleur pote sera hyper content que tu l’ai fait passer en premier. Bon, bien entendu le raisonnement ci-dessus tient à condition que durant l’anniversaire en question tu n’abuses pas de la boisson (sinon bonjour la cata pour le dossier).

Secundo : si tu as les yeux plus gros que le ventre et que tu te fixes 10.000 objectifs tous aussi importants les uns que les autres. C’est ce que l’homme appelle le syndrome « Wonder woman ». J’en souffre, j’avoue. Depuis que j’apprends à relativiser ( et surtout à prioritiser) ça va tellement mieux !!!! Tout objectif n’a pas la même importance et avec un peu d’entraînement on finit vite par savoir quoi faire en premier (et quoi laisser tomber, of course !)

Un seul mot pour finir : RELATIVISER !
Ce n’est pas parce qu’on laisse tomber un objectif qu’on est forcément en échec. Ça serait même plutôt l’inverse…
Ce post est inspiré par le super "Tip of the day" d'hier publié par la Harvard Business Review

Edit : je voudrais aussi dédier cet article à la fabuleuse 77, Jaydeedwaa qui a pris une décision difficle mais qui, j'en suis certaine va lui faire un bien fou !!!
Milles bises ma belle !

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1 commentaire:

  1. Je crois bien que je suis atteinte du syndrome Wonder Woman moi aussi !!! Il y a tellement de choses que j'ai du laisser tomber, faute de temps, faute de moyen, faute de motivation !!! Pour l'heure je fixe la priorité à ma famille, à ma petite boutique, et à mon travail au syndicat !
    Merci pour ce billet !

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